La fin des chaudières au gaz à Bruxelles d’ici 2025
Le gouvernement bruxellois a récemment confirmé sa volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre afin de passer de -40% à -47% par rapport à 2005. Pour y arriver, la Région compte accélérer la sortie des énergies fossiles grâce à plusieurs mesures dont celle consistant à interdire l'installation de chaudières au gaz dans les nouvelles constructions à partir de janvier 2025.
Seules les pompes à chaleur et autres méthodes écologiques sont autorisées
L'un des premiers pas vers un avenir sans chauffage au gaz est le retrait graduel des primes Renolution à compter de 2023. En effet, celles-ci permettaient aux habitants de Bruxelles de financer une partie du changement de leur ancienne chaudière pour en acheter une plus performante à condensation. Le marché sera donc bientôt privilégié aux modes de chauffage qui fonctionnent à l’électricité ou au bois. Dans cette optique, la Région augmentera les primes pour les systèmes de pompe à chaleur et ceux liés à l’isolation des bâtiments.
Les avantages des pompes à chaleur
Le passage aux pompes à chaleur peut offrir de nombreux avantages, comme l'explique Ivan Piette, membre de l’ATIC : « Avec les normes d’isolation et les nouvelles constructions, très peu d’énergie est requise pour se chauffer. Les pompes à chaleur créent un cercle vertueux car elles permettent d’améliorer le confort intérieur tout en réalisant des économies d’énergie.
» De plus, ces systèmes de chauffage sont plus respectueux de l'environnement puisqu’ils consomment moins d'énergie et nécessitent moins de combustibles fossiles.
Une liste des aides fournies par la Région
- Subventions pour le remplacement des chaudières au gaz par des dispositifs écologiques (pompes à chaleur et isolation)
- Primes pour des dispositifs de chauffage à l’électricité ou bois
- Aides pour l’acquisition de matériaux isolants et de panneaux solaires
Bruxelles entend donc prendre des initiatives pour inciter ses habitants à choisir des solutions qui diminueront leur impact sur l’environnement et feront baisser la facture des ménages. Ainsi, chaque personne souhaitant mettre en place des technologies durables pourra bénéficier d’une aide financière de la part de la Région. Enfin, il est important de souligner que si les possibilités de chauffage à l’électricité ou au bois sont plus coûteuses à court terme, elles peuvent être rentabilisées sur le long terme suite à l’utilisation des aides fournies par la Région. Ces solutions proposent donc un compromis idéal entre investissement et bien-être durable.
